Olivier Bayle
L’impression 3D devient de plus en plus présente dans nos vies comme par exemple l’initiative de La Poste en la matière.
Cette technologie démocratise l’acte de fabriquer permettant d'accroître l’écosystème des “Makers”. Elle est aussi souvent utilisée dans le prototypage rapide permettant aux concepteurs de prendre des décisions. De plus, elle repousse les limites de l’imagination permettant d’explorer de nouveaux domaines comme par exemple l’impression 3D alimentaire – Foodini.
Chaque jour l’impression 3D explore de nouveaux domaines mais alors va t-elle révolutionner notre métier ?
L’impression 3D dans notre activité doit répondre à plusieurs critères :
– de formes : à l'aide des logiciels de modélisation les architectes / concepteurs libèrent l’imagination et bouleversent les concepts établis,
– de résistance mécanique : nous devons répondre aux exigences structurelles ainsi qu’aux diverses sollicitations (Poids propres, exploitations, climatiques, sismique),
– de matériaux : nous utilisons de multiples matériaux tels que le béton(armé), l’acier, le bois, le verre…
– de technologie, mode opératoire : BIM, plannings, réunions de chantier, …,
– de manutention et sécurité : nous allons travailler plus longtemps pour répondre au vieillissement de la population, il est donc important de diminuer la peine au travail dans un environnement protégé,
– de taille : l’explosion démographique urbaine nous impose de réaliser plus grand en économisant la place au sol,
– d’économie de la matière et réduction des coûts: nos ressources sont limitées, rares et chères, il est important d'en faire bon usage,
– de temps de réalisation : de plus en plus les délais sont courts, du fait des investissements des Maîtres d’Ouvrage.
Cette vidéo ci-dessous résume bien ces défis :
En état des connaissances actuelles, je pense que l’impression 3D peut répondre à la plupart de nos critères.
On a tous entendu parler de l’entreprise WINSUN de l’Empire du Milieu qui fabrique en 24 heures une habitation de 6 mètres de haut (emprise au sol 10 x 40 m). Certes en matière d’esthétisme on peut faire mieux mais ce sont les premier pas.
Je veux vous parler d’une autre initiative parmi tant d’autres c’est le projet de fabrication d’une passerelle piétonne à Amsterdam imaginée par la société MX3D.
Celle-ci à développé un bras robotisé guidé par ordinateur avec une extrémité à pointe qui peut produire un métal fondu à 2.700 degrés. Après de multiples essais, ils sont arrivés à finaliser leur prototype.
Le projet est prévu pour septembre prochain intégrant quatre bras robotisés se déplaçant simultanément le long de la passerelle. Souhaitons leur bonne chance.
Et pour finir sur une touche d’humour, pourquoi ne pas imprimer son propre château 🙂 !
