Test Matériel : Le Surface Book Microsoft

10 min de lecture

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Le Surface Book de chez Microsoft est un ordinateur portable muni d’un écran détachable. Nous allons passer en revue cet ordinateur et vous présenter nos tests des solutions Autodesk sur cette station de travail.

Déballage & Accessoires :

Le Surface Book est livré dans une boite très robuste qui évite tout problème de livraison et qui rappelle les emballages de la marque avec la pomme.

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Paquet Surface Book

Livrée en option, j'ai aussi pu tester la station d’accueil.

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Paquet Surface Book & Station d’accueil

Une fois le paquet ouvert, on peut découvrir le Surface Book avec son stylet placé en dessous de la machine (montré ici à coté).

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Surface book & son stylet

Le chargeur de 72,52 Wh placé sur le côté dispose d’une prise USB, très pratique pour recharger votre téléphone, par exemple.

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Enfin, le paquet est complété par la notice d’utilisation rapide et les documents contractuels tels que la garantie.

Caractéristiques techniques du Surface Book testé :

– Processeur : Processeur Intel® i7 6e génération (6600U CPU @2,60 GHz) -  carte graphique interne Intel® HD 520)

Carte graphique: Carte graphique NVIDIA GPU de 1 Go (uniquement disponible en version core i7)

Ecran  : 13,5 pouces  résolution PixelSense™ 3000 x 2000 (267 ppp)

Mémoire :  16 Go

– Disque durs : 512 Go

Connectivité sans fil : Wi-Fi 802.11ac + Bluetooth 4.0

Ports :

Côté gauche:

    – 1 lecteur de carte SD™ standard

    – 2 port USB 3.0

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Côté droit:
     – 1 connecteur d'alimentation

     – 1 Mini DisplayPort

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Côté gauche:

Tranche supérieure :

– WebCam & Audio:

– Stylet :

Il est composé :

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Nota : alimentation : une pile AAA

Caractéristiques techniques de la station d’accueil :

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La station d’accueil devient un incontournable lorsque l’on est de retour au bureau.

Pour moi, la station d’accueil est indispensable, elle se raccorde simplement au Surface Book (uniquement le connecteur électrique).

Elle permet de tripler de nombre d’USB 3.0 (quatre pour la station et 2 pour la machine).

Une prise RJ45 aide à s’affranchir du Wifi et deux mini DisplayPort offrent la possibilité de connecter deux écrans au moyen d’adaptateurs (non-fournis). Il aurait été judicieux de disposer de ports HDMI ou/et VGA évitant l’utilisation d’adaptateur DisplayPort.

Le design – fonctionnalités :

    Pourvu d’un châssis Magnésium couleur argent, d’un design très soigné et très bonne signature, il impose par sa classe naturelle.

La charnière “Dynamic Fulcrum Hinge” qui permet de relier mécaniquement l’écran au clavier est très esthétique, libérant un espace entre le clavier et l’écran en mode fermé. Dans cette position, j’avais peur de la fragilité de ce composant et de l’écran, mais l’ensemble est bien dimensionné.

Le système dispose de petits trous sur la périphérie de l’écran, permettant l’aération de celui-ci et cela amplifie le look tout en légèreté.

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A l’arrière, on retrouve le logo Microsoft, le module photo ainsi que deux microphones.

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Le fond est constitué de deux pieds très fins sur toute la longueur de la machine.

Le clavier rétroéclairé est de bonne facture et d’un bon confort de frappe. Je ne suis pas fan des touchpads, je trouve que la zone dédiée est trop grande et qu’il faut vraiment appuyer fort pour déclencher le clic.

On notera que la grille de sortie du son est très joliment dissimulée entre la charnière et le clavier.

Le Surface Book ne laisse pas indifférent par son look affirmé et la charnière devient son véritable ADN.

Ecran et son :

L’écran de 13,5 pouce et d’une résolution de 3000 x 2000 (6 millions de pixels) est d’une précision et d’une luminosité impressionnante. Il est aussi excellent en lisibilité des textes noirs sur fond blanc.

L’écran a surtout vocation à être détaché / retourné / rattaché à l’envers sur le clavier. Cette position en « canvas » (voir illustration ci-dessous) permet d’utiliser le Surface Book en mode « sketching », que ce soit au bureau ou en mobilité.

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Dans ce mode, l’intérêt est surtout d’avoir l’écran rattaché au clavier, ce qui permet d’utiliser toute la puissance de la carte graphique GPU Nvidia et de bénéficier de l’autonomie maximale.

Son format 3:2, qui équivaut presque au format A4, est très utile si l'on travaille sur des projets voués à être imprimés.

Cet écran est tactile et donc vous pouvez utiliser vos doigts ou le stylet pour exploiter vos applications favorites.

Le stylet dispose de 1024 points de pressions, ce qui apporte une grande sensibilité au travail graphique.

J’ai utilisé le stylet pour prendre des notes et aussi pour dessiner sur le logiciel Autodesk SketchBook (voir le chapitre « Les logiciels Autodesk »).

La technologie Palm Block permet de poser sa main sur le l’écran sans perturber la reconnaissance du stylet.

Le bouton situé en haut du stylet permet de lancer lancer 3 applications (desktop ou Store) au choix (1 click / Double Clic / Clic long) et se transforme en gomme dans les application de dessin (Apple ne l’as pas encore fait avec son Pencil!).

Néanmoins, voici deux remarques :

Utilisation, performances et autonomie :

Pourvu du processeur Intel® i7 6e génération et de Windows 10 (version 1607), la machine se comporte très bien :

L’ordinateur portable possède deux cartes graphiques:

Une application (NVIDIA) gère automatiquement l’utilisation des cartes graphiques en fonction de la (ou des) tâche(s) demandée(s).

Attention: La configuration core i5 128 Go ne dispose que de la carte Intel Graphics (pas de GPU Nvidia).

 

La capacité de stockage peut être étendue jusqu’a 1 To, évitant ainsi de transporter un disque dur externe.

Le Surface Book possède uniquement deux ports USB 3.0 du côté gauche, j’aurais aimé avoir un troisième du côté droit. Cela vous obligera peut-être à acheter un hub USB.

L’utilisation en mode écran deconnecté du clavier est correcte et confortable avec de telles dimensions (310 x 210 cm). Par contre, le système de béquille de la Surface Pro 4 permettant de rendre l’écran auto-stable n’a pas été intégré au Surface Book et cela est bien dommage.

Le Surface Book est conçu pour être utilisé à 75% comme un PC portable et 25% comme une tablette. Microsoft annonce 12 heures autonomie avec un Core i5, ce qui représente 3 heures en mode écran déconnecté du clavier. Cette autonomie me parait faible vis à vis de ses concurrents.

Très pratique: Il est aussi possible de charger l’écran à l’aide du câble d’alimentation en mode PC.

Pour les personnes qui se déplacent beaucoup, il est à noter que le chargeur est de petite taille et très léger.

Les logiciels Autodesk :

Voilà la partie que tout le monde attend !

L'installation de la suite Building Design Ultimate 2017 s'effectue sans problème (moins de 45 minutes – installation à partir d’un disque externe).

Le logiciel AutoCAD fonctionne correctement, pas de remarque particulière, mais je n’ai pas pu la tester sur de gros fichiers (je n’en avais pas).

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Maintenant vient le tour du logiciel ReCap. L’ouverture d’un gros nuage de points (nuage de 30 Go, 64 stations soit 309 610 062 points) n’a pas posé de problème malgré la carte graphique de 1 Go. Bonne interactivité avec l’interface, navigation très fluide, rendu des couleurs impeccable.

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Pour le logiciel Autodesk Revit 2017, l'utilisation de fichiers de tailles classiques est correcte. Pour des fichiers de taille plus importante ou des fichiers intégrant des nuages de points, là on commence à avoir du “lag” (avoir des lenteurs) malgré les améliorations des dernières versions de Revit. Il faut savoir que la configuration minimale de Revit requiert 2 Go de RAM pour la carte graphique.

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Autodesk InfraWorks 360 2017 est un logiciel très gourmand en termes de ressources. Une fois un projet chargé, il est très difficile de naviguer dans la modèle à cause de lenteurs importantes. Infraworks met à rude épreuve la Surface Book car dès l’ouverture d’un projet, on entend le ventilateur de la carte graphique.

Le minimum requis pour utiliser le logiciel est de 2 Go de carte graphique, ce qui explique les limites de l’exercice.

Il faudra dans les préférences du logiciel diminuer tous les paramètres gourmands graphiquement (exemple : « Détails de façades », « Simplification de terrain »,…).

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Autodesk Stingray étant un logiciel demandant plus de 4 go de carte graphique, je ne l’ai pas testé.

Remarque 1 : nous avons testé l’écran déconnecté du clavier uniquement pour le logiciel Autodesk Sketchbook, car les autres logiciels n’ont pas été étudiés pour ce mode d’utilisation. Une surface de dessin importante et la finesse de son stylet en font un outil de qualité.

Remarque 2 : Attention en mode écran déconnecté, l’affichage est assuré par la carte Intel (carte graphique interne) qui donc se limite à l’affichage des logiciels les moins gourmands.

Le prix :

D’après le site français Microsoft, cinq configurations sont proposées dont la fourchette de prix varie de 1649,00 € TTC (Core i5, 128Go, 8 Go RAM) à 3549,00 € TTC (Core i7, 1To, 16Go RAM). Il faudra compter 229,99 € TTC supplémentaires pour la station d’accueil et 40 € TTC pour l’adaptateur Mini DisplayPort à HDMI/VGA.

Configuration testée : Surface Book + Station d’accueil + Adaptateur = 3 189€ TTC

Conclusion :

Le Surface Book Micorsoft est une ordinateur de très belle finition, polyvalent qui gère avec l’aide de Windows 10 parfaitement le passage des modes “ordinateur” / “écran détaché du clavier” tout en alliant à la fois une forte puissance de calcul (config haut de gamme), et un magnifique écran.

Par ses dimensions et son poids, il est le compagnon idéal pour un utilisateur nomade, mais attention à son autonomie en mode écran détaché du clavier.

Lors de nos tests sur la gamme des logiciels Autodesk, nous avons opté pour les versions core i7 qui intègrent une carte Nvida GPU de 1 Go. Cette carte graphique se révèle un peu faible lorsque l’on a besoin de puissance d’affichage. Bonne nouvelle, à partir du printemps 2017 sera disponible à la commercialisation le nouveau Surface Book qui intégrera une carte graphique NVIDIA GeForce GTX 965M de 2GB GDDR5.

En conséquence, ce produit s’adresse à des BIM Managers, gestionnaires de projets qui ont besoin de puissance tout en privilégiant la mobilité et connectivité. Sans être une station de travail, il saura gérer des fichiers de taille standard. Cela fait le compagnon idéal pour l’utilisation des solutions cloud BIM 360 de chez Autodesk.

Concernant son prix, si on y réfléchit de plus près, le Surface Book permet de remplacer votre portable, votre ordinateur de bureau et votre tablette, ceci expliquant cela.

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